Avant – propos
Comment savoir le temps qu’il reste avec toutes ces aiguilles.
Si je ne me prosterne pas à vos pieds…
… c’est que j’ai des problèmes de devanture abdominale. Vous vous demandez qui est cet énergumène qui vient polluer le web? Laissez-moi vous demander de prodiguer à mon égard, beaucoup de respect. Je suis quand même un aîné. J’ai soufflé en 2023, 72 bougies. Je vis en RPA. Je suis autonome et ma canne me sert à marcher et battre les chiens trop entreprenants à mon égard.
Voici un souvenir de première communion devant la maison familiale des Bouffard. Je suis né à Granby en août 1951. Dans la chambre dont vous voyez la fenêtre à gauche.
Plusieurs éléments de ma vie se retrouveront dans ces histoires. Vous ne le saurez pas. C’est correct comme cela. De toute façon, vous ne serez pas invités à mes funérailles.
Depuis la nuit des temps…
J’ai réalisé un premier rêve qui me ramène à mon adolescence. Où avec les sous que je gagnais en gardant neveux et nièces, je me procurais les nouveautés de la collection fantastique des éditions Marabout.
Je pourrais dire que mes années de puberté ont baigné dans les romans mettant en scène des fantômes et des démons. Le délicieux problème, c’est que cet engouement est toujours aussi vif, presque soixante ans plus tard. J’aime sans compromis ces histoires qui tourmentent l’âme humaine, qui hérissent à l’occasion les poils de nos bras. J’ai encore ce souvenir de lire Stephen King, le célèbre Salem, en pleine nuit et d’avoir crié en entendant un bruit à l’extérieur de la maison.
Durant cette adolescence, j’ai consulté plus souvent mon dictionnaire de démonologie que le dictionnaire Larousse. J’ai côtoyé la grande et la petite littérature. Je me suis laissé bercer par des romans anciens et modernes. J’ai fantasmé sur le recueil de nouvelles des Contes glacés de Jacques Sternberg. C’est pour cela que je présente des nouvelles plutôt qu’un roman. Mais dans les faits, ce ne sont pas vraiment des nouvelles, disons que ce sont des histoires.
Je veux saisir des moments précis de mon quotidien passé et présent et tout simplement les raconter. Le point de départ est souvent banal et l’imagination fait le reste. Les points de repère sont généralement connus ainsi que bien des personnages. Des fois leurs noms changent mais certains méritent qu’on les nomme, tant ils sont risibles. Ils auront leurs quelques minutes de gloire…
P.S. : Je me n’attends pas à des centaines de lecteurs, ce n’est pas grave. L’important pour moi, c’est d’écrire. Si cela vous plaît, j’en serais ravi. Sinon, vous avez l’embarras du choix.
Une gâterie à la fin de chaque histoire
Pour vous récompenser d’être allé jusqu’au bout, je vous présenterai une vidéo. Ce sera soit de la musique, de l’animation ou de l’information à caractère de santé publique. Généralement en rapport avec ce que j’ai écrit. Mais pas tout le temps. Cela prolongera le plaisir.
Ce que vous trouverez dans ces histoires
Du fantastique. Je veux recycler les peurs de mon enfance. L’appréciation de ce genre littéraire réside dans l’abandon du lecteur : ne pas rationaliser.
Ce que j’appelle les sous-produits du fantastique : de l’horreur, du macabre. Je prends plaisir à horripiler les bien-pensants et les grenouilles de bénitier. J’aime enrager les politiquement corrects, c’est mon côté rebelle. Ne jamais oublier que l’horreur, ce n’est pas vraiment de tomber face à face avec un tueur en série.
Du policier car j’aime bien les thrillers et les suspenses.
Vous trouverez beaucoup de l’absurde et de l’étrange.
Des fois, vous ne trouverez rien de tout cela.
Ne cherchez rien de sentimental ou d’érotique, je ne fournis pas les kleenex.
Parlant kleenex, je ne les fournis pas non plus pour les gens trop sensibles.
Par contre, vous trouverez beaucoup d’humour. Ne me le reprochez pas : cela fait partie de mon ADN. Et surtout, cela attire moins l’attention sur les cadavres et les fleuves d’hémoglobine.
Je vous ferai découvrir des personnages rocambolesques et des chroniques.
Un gros MERCI
DANIEL BEAUVAIS. Dans l’écriture de ces élucubrations, j’ai utilisé une bonbonne d’oxygène : un ancien camarade de collège qui a joué quelques rôles secondaires : comme corriger, comme faire quelques commentaires pertinents pour faire préciser des choses, comme des suggestions. Pour sa peine, je lui ai proposé de diviser en deux les profits de la vente de mes histoires… J’espère qu’il n’attendra pas après cela pour se faire enterrer. Je l’ai aussi autorisé, après ma mort, de publier un ramassis de tous nos courriels d’échange épistolaire. Il y a quelques perles là-dedans. Encore là, il pourra garder les profits.
SYLVAIN PLANTE. Un de mes neveux qui a été assez masochiste pour s’occuper à monter ce site web. Comme il passe beaucoup de son temps sur le Web, il a eu la patience, que je n’ai pas, pour se familiariser avec cette technologie. Je voulais quelque chose de simple, il a respecté la commande. Si quelqu’un veut m’assassiner, j’avouerai que j’étais sous l’emprise de ce neveu. Cela me laissera quelques heures de surplus. C’est bon d’avoir quelqu’un en « back stage » pour se plaindre!
* TRAUMAVERTISSEMENT *
- La longueur des textes est proportionnelle à l’inspiration créative. Cela va d’une demi-page à 24 pages. Si lire vous traumatise, vous pouvez plutôt faire du macramé et vous fabriquer un hamac.
- Je me roule avec perversité dans le politiquement incorrect. Avis aux âmes sensibles. Je ne suis pas abonné aux changements de vocabulaire pour désigner des personnes, ni de m’interdire de me moquer de certaines catégories de personnes. Je suis adepte de l’autodérision. Si une histoire vous a fait de la peine, inscrivez-vous à un cours de poterie. Faites des pots de fleurs que vous pourrez me lancer par la tête, si vous me trouvez.
- Je m’autorise à bloquer toute personne qui exprimera une pensée trumpiste dans la section contact. Si vous n’aimez pas, dites-vous bien que je ne me présente à aucune élection, je ne vends rien, je n’ai rien chargé pour votre visite et surtout, JE NE SUIS SUR AUCUN RÉSEAU SOCIAL. (Ici je vous fais un pied-de-nez). Alors si vous voulez m’éliminer de la surface de la terre, ne perdez pas votre temps et même votre argent, le temps est justement en train de faire la job…
P.S. : J’adore le cinéma et me considère groupie d’Alfred Hitchcock. J’ai donc décidé de lui rendre hommage. Alfred aimait apparaître dans la plupart de ses films, en caméo la plupart du temps, il fallait porter attention pour le découvrir. Je ferai la même chose dans plusieurs de ces histoires. J’ai dit la plupart, pas toutes : il faut que je sois harmonisé avec le décor. Je serai souvent un personnage secondaire ou très éloigné, selon ce que l’intrigue demandera. À vous, de vous en apercevoir.
Imaginez-vous maintenant, que vous êtes un enfant.
Tonton Daniel vous borde pour le dodo.
Soir après soir, il vous raconte une de ces histoires.
Je ne vous souhaiterai pas une bonne nuit.
Je ne veux pas être tenu responsable au cas où.